Rôliste, racontons-nous une histoire!

- Sans soucis gros ! Je finis ma bière et on va dehors !

Le gars n'avait pas l'air de m'en vouloir d'avoir refuser de lui filer du feu à l'intérieur… J'étais légèrement soulagé quand même, on disait que la plupart des gars qui passaient ici était assez… prompts à dégainer. Il prit une gorgée de sa bière puis se tourna de nouveau vers moi. J'attendais juste qu'il finisse…

- Au fait mec, je voulais te remercier... Je dois dire que cela fait quelques jours que j'essaie d'arrêter mais plus j'essaie d'arrêter plus j'ai l'envie de continuer.

J'acquiesçai sans conviction, pensant à autre chose… En fait, je regardais Yuri jouer, et me disais que j'allais devoir de nouveau prendre sa place… Par conséquent, je ne pouvais pas trop rester discuter avec l'autre gars une fois dehors. Et puis ça m'éviterait de supporter la chaleur écrasante trop longtemps.

- Je t'attends dehors, tu peux prendre ton temps je ne veux pas te précipiter, je te permets tout sauf draguer cette bourgeoise sinon je vais pouvoir attendre...

Je m'aperçus enfin que l'homme s'était levé après avoir fini sa bière. Je lui adressai un sourire après cette "blague" sans goût et me levai également quand la serveuse lui parla à propos de je ne savais quelle consommation impayée. Je me dirigeai vers le chef de notre petite troupe, pour lui demander quand je devrais revenir et aussi pour prendre le briquet. Il fallait bien que je fournisse du feu enfin… Il s'avéra qu'après s'être entendu avec le patron, ce serait notre chef qui allait prendre la place de Yuri dans quelques minutes pour ressortir un de ces comptes dont il avait le secret. En effet, le soir commençait déjà à tomber… Ayant déjà entendu ces histoires un bon millier de fois, je m'empressai de récupérer mon briquet et de partir sans demander mon reste.

Une fois sorti, je ne regrettai pas de ne pas avoir récupérer mon T-shirt. La chaleur était encore accablante malgré le fait que le soleil était bas dans le ciel, donnant au seul bâtiment à l'horizon un ombre immense et bienvenue. J'entraperçus un scorpion qui s'enfuit bien vite sous le sable et décidai de faire attention à mes pieds…

Je m'accroupis près de l'homme qui m'avait demandé du feu et le secouai légèrement pour lui signaler ma présence. Sans réaction, je soupirai en me disant qu'il avait du s'endormir et m'assis à côté de lui, la tête vers le ciel. Quelques étoiles commençaient à apparaître à l'horizon… Et aucune constellation connue en vue. Bien, il faudrait attendre un peu.

[Hj : Storm je peux faire en sorte que quelqu'un te cherche... La perche que tu me tends est très tentante xD]

[hrp]Message de HsS :[/hrp]

Alors que j'étais plongé dans mes pensées, l'homme cracheur de feu était là et me donna un coup pour me signaler sa présence. Je ne réagis pas, j'étais entrain de penser à mon passé, ce passé qui m'a traumatisé jusqu'à aujourd'hui.

Je me tournai en sursaut comme si je venais de sortir d'un mauvais rêve. Je vis le cracheur de feu et je lui dis :

- Hé, désolé j'étais dans mes pensées, alors ce feu ?

Je cherchais ma cigarette de partout mais j'oubliais qu'elle était sur mon oreille droite, je la pris mis entre mes lèvres puis attendis que le cracheur de feu réponde lui aussi semblait dans ses pensées je lui donnai donc un coup d'épaule pour le réveiller.
Aucune réaction je regardais donc le ciel, les étoiles commençaient à apparaitre.
Je dis :

- T'as vu ce ciel magnifique ?

Un silence régna entre nous deux.

*Je dois t'avouer un truc, tu sais depuis que je t'ai vu j'ai eu comme un petit faible pour toi, j'ai peur...
Je crois que j'apprends en même temps que toi que je suis homosexuel... zut non ça va pas je vais pas dire ça*

*Tu sais, depuis que je t'ai vu dans ce bar j'ai remarqué que tu avais un petit plus que les autres... Ton talent m'impressionne beaucoup et je trouve que tu as la classe. T'es bien foutu tu es un genre de sex-symbol quoi. Mais non qu'est-ce que je fais n'importe quoi c'est quoi ces pensées obscènes !*

Je pris mes mains puis je croisai tous mes doigts entres eux, pour les mettre derrière ma tête.
Je réfléchissais à comment est-ce que je pouvais avouer au cracheur de feu qu'il m'attirait beaucoup...

- Au fait, c'est quoi ton prénom ?

J'essayais de sympathiser avec lui mais aucune réponse, je ne fis plus un bruit j'avais peur de sa réaction, peur de quoi ? Je lui ai demandé juste son prénom... Mais quel attitude de peureux je fais la, je lui dirais en face qu'il me plait et que je suis bi, je l'apprends en même temps que lui certes mais voilà c'est la vie...
En attentent une réponse je continuais à regarder les étoiles.

Enfin une habitation en vue. Encore quelques dunes et j'y suis. Après tous ces kilomètres je vais pouvoir boire un coup, mes lèvres sont si sèches, et pourtant un sourire les abîme toujours. Je crois que j'ai une crampe à la patte gauche, tant pis je ne leur faciliterai pas la tâche, peu importe la douleur.

L'habitation a bien grossie, je ne suis plus qu'à quelques pas. Je vais jeter un petit coup d'œil en arrière, ils doivent être assez loin enco...

Je me cogne à moitié contre l'armature de la porte et rentre en titubant dans la maison. Tous les regards se posent sur moi, qu'ais-je encore fait, on ne peut même plus jouer à chat tranquille. Après une rapide analyse je dirai que cela ne semble pas vraiment une habitation mais plutôt une taverne, surpeuplée. Rien de bien inquiétant, entre les bourrés et les pseudo-guerrier je ne risquais pas grand chose ici.

Je m'arrête un moment, l'odeur du feu est encore présente, quelle beauté, quelle âme, quelle... Et j'en oublis encore mes poursuivants, vite une cachette. J'offre mon plus beau sourire à l'assemblé et fonce sur l'escalier.

Voilà une porte ouverte au fond, un couple en sort, je les bouscule légèrement et m'excuse prestement d'un sourire voulu chaleureux. Qui refuserait une cachette à un adorable enfant ? Eux. L'homme me dit de sortir de là, je lui frappe l'entre-jambe, rentre dans la chambre et ferme la porte derrière moi.

J'entends déjà les pas précipités de la femme dans l'escalier. J'en ai pas pour longtemps. Bon voyons d'abord pourquoi mon sourire charmeur n'a rien fait. Je m'approche d'un petit miroir posé au mur. Depuis combien de temps ne m'étais-je pas regardé dans la glace. Cela fait bien cinq semaines que nous jouions au chat, le spectacle devait être amusant. Et quel spectacle :

Mes cheveux normalement argentés sont remplis de sable, mes yeux sont cernés et rouges, je suis écorché sur les joues, et mon sourire est devenu effrayant à cause de mes lèvres déchiquetées par la sécheresse. Seul ma peau semble encore normale bien que le fait qu'elle soit restée blanche ne l'est pas. Ma veste en soie est en piteux état, que dire de mon pantalon que j'avais taillé en short.

J'ai changé en seulement cinq semaine, je me donne quatre ans de plus, comme un jeune homme de seize ans. Et pourtant je n'en ais que douze.
Du bruit dans l'escalier ? C'est sûrement l'aubergiste, je lui mettrai une trempe. Et si c'était les gardes ? Je ne les ais pas entendu arriver, trop absorber à me regarder. Quel idiot. Bien, quelles sont les chances que les voyageurs m'ait balancé ? Peu importe la femme de tout à l'heure et l'aubergiste n'ont pas dût se retenir.

Je cherche je cherche mais ne trouve rien. Les pas se rapprochent, je dois m'en aller. Je m'approche de la porte, j'entends un murmure juste derrière. C'est le moment ! Je fonce sur la porte et l'ouvre à la volée faisant tomber ceux qui se trouvaient derrière. Me voilà libre, je m'apprête à courir quand une main saisie mon col. J'essaye de me débattre mais il semblerait que j'ai perdu.

-C'est moi le chat, courrez.

Mais la main ne me lâche pas et personne ne semble terrorisé à l'idée d'être touché. Ça aurait put marcher... L'aubergiste et un des gardes se relèvent difficilement de leur chute. Je vais passer un sale quart d'heure. Je suis le bras qui me tient pour arriver sur le visage de l'homme. Un autre garde, rien de bien méchant, je pourrais le faire tomber aisément. Mais je vais voir comment ça se passe en bas, on pourrait bien m'aider.

Un des gardes passe devant moi alors que l'autre me pousse vers l'escalier, je feins la peur, essayer de mettre quelques personnes de mon côté est une bonne solution.

-Au secours on m'enlève.
-Vous n'aviez pas à venir jusqu'ici. Engager une dizaine de gardes royaux juste pour vous retrouver, c'est inadmissible.
-Qu'est-ce qu'il a fait ce gamin, dit un homme au fond du bar.
-Nous n'avons de compte à rendre à personne bande d'ivrognes, alors oubliez ce qu'il vient de se passer.
-Ne les laissez pas faire ils m'enlèvent, réveillez vous, ils veulent même plus jouer au loup.

Voyant qu'il faisait nuit noire, et que l'homme à la capuche n'avait plus donné signe de vie ; Idril se redirigea vers le comptoir afin de solliciter l'aubergiste pour vérifier si une chambre s'était libérée. Celui-ci lui répondit sans même la regarder que dès qu'une chambre sera disponible, il lui ferait savoir.

- Je suis lasse d'attendre, répondit la Dame d'une voix enjôleuse tout en s'appuyant sur le comptoir.

- Oui Mademoiselle, bien sûr Mademoiselle, je suis désolé Mademoiselle, bégaya le tavernier quelque peu intimidé.

- Je veux ma chambre maintenant, rétorqua-t-elle sèchement tout en déposant une poignée de pièces d'or sur le comptoir.

Une étincelle s'alluma dans les yeux de l'aubergiste à la vue de l'or, il attrapa une petite clé rouillée qu'il tendit à Idril.

- C't'ivrogne aurait pas payé plus, marmonna-t-il, maintenant plus confiant.

Idril se saisit de la clé sans ajouter un mot, s'apprêtait à monter se coucher quand elle vit un jeune garçon très négligé entrer dans la taverne, courant en direction des chambres et la bousculant au passage.
Elle retint un juron et se redirigea vers le comptoir, commandant finalement une de ces bières au goût immonde, la seule boisson que l'on pouvait obtenir sans trop négocier. De mauvaise humeur et après avoir peiné à se dégoter une chambre, elle n'était plus d'humeur à faire preuve de charité pour obtenir un autre vin rouge "qui se rapprocherait plus de la piquette que du grand cru" comme elle l'avait fait remarquer à Storm.

Elle porta la chope de bière à ses lèvres, quand le petit garçon réapparut, cette fois-ci accompagné de deux gardes qui le tenaient par le col.
Le petit se débattait fougueusement et sans succès, ce qui arracha un sourire à Idril.

"Enfin de l'animation, il était temps."

La Dame se leva subitement, s'approcha du garçon, lui adressa un grand sourire bienveillant et... lui colla une gifle magistrale ! "Ça, c'était pour m'avoir bousculée."

- Quadruple imbécile ! Où étais-tu passé ?! cria la Dame.

Les gardes restèrent bouche bée à la vue du châtiment maternel infligé à l'enfant. "Simple, mais efficace."

- Cela fait des heures que tu m'as dit que tu partais jouer ! J'étais folle d'inquiétude ! Après t'avoir cherché partout, je me suis dit qu'il valait mieux t'attendre là, et voilà dans quel état tu reviens !

Après tout, elle n'avait pas précisé ce pourquoi elle était là. Certains la dévisagèrent, semblant avoir soudainement compris la raison de sa présence. Sa comédie tenait le coup. "Crétins..." En effet, Idril aurait plutôt eu l'âge d'être sa soeur et non sa mère, consciente de la fragilité de son mensonge, elle réprimanda son prétendu fils de plus belle.

- Mais qu'est-ce que tu as encore fait... ?! C'est bien la peine que je t'achète des vêtements pour que tu reviennes en haillons ! Autant que tu ailles vagabonder nu, comme un sauvage que tu es. Au moins, tu reviendras moins cher, c'est le seul cadeau que tu puisses me faire !

L'alcool lui montait à la tête... Elle en faisait beaucoup trop."Ne pas aller trop loin..." Feignant qu'elle venait de remarquer les gardes, elle les dévisagea, mimant un air indigné et parla d'un ton plus posé.

- Ce garnement ne me cause que des problèmes, dit-elle en soupirant. Dites-moi ce qu'il a encore fait...

Elle lança un regard suppliant aux gardes. Les deux étaient presque aussi larges que hauts. "Pas très commodes..."Néanmoins, elle remarqua que l'un d'eux tenait à présent moins fermement le gamin, distrait. "Va-t'en sombre crétin... Qu'est-ce que tu attends ?"

- Je n'arrive pas à le tenir en laisse... Je suis toute seule pour l'élever, vous savez, ajouta-t-elle d'un ton plus sensuel.

"Cours..."

La situation devenait amusante. Pas pour la baffe... Mais l'explication aurait tenue la route si les gardes ne me suivaient pas depuis cinq semaines. Je sens la main qui me tient trembloter, l'homme devait bien rire. Moi qui attendait qu'on les bouscule, qu'on les jette, je tombe sur une de ces vagabondes qui essaye de se racheter une morale en faisant ce qu'elle pense être une bonne action. L'égo humain...

-je savais pas que je pouvais avoir deux mères. Et vous messieurs ?

Le garde sourit, peut-être me relâchera-t-il assez pour que je m'échappe.

-Tu veux jouer au loup avec nous c'est ça ? Elle peut dîtes ?
-Il serait temps de ne pas aggraver votre cas jeune homme. Quant à vous mademoiselle, bien que ce que vous dites semble sincère, nous connaissons très bien ses parents, et je ne vous avais encore jamais vu. Qu'en pensez vous ?
-Moi je pense que ma maman elle est plus belle.

C'est fait ! Le garde se met à rire et je peux me libérer, ils sont deux au comptoir, si on compte les deux qui me tenaient il en reste six dehors. Je pourrais aisément leur fossé compagnie sans trop leur faire de mal mais cette pauvre femme et le reste de l'auberge risquerait d'être mal traité en conséquence.

Bien je reste ici et je vois ce qu'il se passe, peut-être que les hommes pas trop bourrés au comptoir viendrait nous filer un coup de main.

Je me positionne toute fois entre les gardes et la jeune femme dont les yeux trahissent son ébriété.

Je souris aux gardes, ils semblent assez énervé, le jeu va bientôt recommencé.

Je lui permets de s'amuser et elle part. La présence des gardes semble la déranger et elle va se mettre juste à côté d'eux au bar. J'ai pas choisis la clientèle c'est bien dommage. Faut que je trouve à m'amuser.

Les gardes eux semblent ne me surveiller que d'un œil, l'autre porté sur la jeune femme.

-Elle vous plaît ?
-Quoi, dit l'un en se recentrant sur ma petite personne, non je... cherchais pourquoi elle avait menti pour vous. Elle n'avait rien à y gagner
-Chaque personne sentant quelque chose à se reprocher cherche de bonnes actions à faire, c'est dans l'esprit humain. Même si là je dois dire que l'alcool à dût aider. Laissez la donc, sa réaction ne montre aucun signe qui pourrait m'amuser et donc m'intéresser.

Quel ennui, personne ne semble se remettre des événements récents qui se sont déroulé dans cette taverne. Il fallait mettre un peu d'action. Je me rapproche de plusieurs hommes et leur glisse à l'oreille que les gardes royaux allaient les envoyés à l'ombre, et que ça n'avait rien à voir avec de quelconques palmiers.

Beaucoup se lèvent pour fuir. Des lâches, pire que les diplomates encore. Bien sûr l'alcool les rattrape et nombre d'entre eux s'effondrent, se fauchent, se cognent. Il fallait finir ce que j'avais commencé.

Je renverse le verre d'un et le lance sur un autre. Les deux hommes ne comprennent pas et commencent à s'échauffer, les gardes s'interposent et la bagarre commence. Oh bien sûr la garde royal n'a rien à craindre de vulgaires vagabonds. Mais les voir se mettre en difficulté est plutôt marrant.

Les deux gardes au bar se mêlent à la foule libérant une place près de la jeune femme de tout à l'heure. Je vois le barman au milieu des ivrognes, essayant de calmer l'attroupement grotesque. Personne pour surveiller, je passe de l'autre côté du bar et saisis une choppe. il faisait soif et mes lèvres avaient grandes besoin d'être hydratées. La bière n'est pas bonne, mais la douceur du liquide me redonne un peu de force.

Que faire à présent ? Je me contente de regarder cella qui se disait ma mère, à cette simple pensée mon sourire s'agrandit.

La Dame semblait fatiguée, elle s'avança vers le comptoir, y déposa quelques pièces et demanda d'une voix ferme à ce qu'on lui donne une chambre, la clé lui fut remise dans les secondes qui suivirent. Elle prit la direction des marches, quand une petite chose semblable à un enfant pénétra en trombe dans l'auberge, bousculant Idril au passage et se ruant vers les chambres. Elle laissa échapper un juron qui ne manqua pas de faire sourire Storm, se ravisant elle se retourna vers le comptoir où elle s'assit de nouveau. L'étrange petit être ré-apparu quelques minutes plus tard, deux gardes le tenant fermement par le col, quand il remarqua que la Dame s'était levée et s'était postée face au jeune homme.

Elle leva la main et le résultat ne se fit pas attendre, le petit garçon avait désormais la joue d'une couleur rouge vif, tous furent surprit par cela, l'enfant le premier. Idril commença son sermon envers le jeune homme, tentant de rendre son mensonge crédible par tout les moyens, et Storm fut étonné de voir à quel point elle pouvait se montrer bienveillante.

"A moins que ce ne soit uniquement pour lui rendre la monnaie de sa pièce..." pensa-t-il le sourire aux lèvres.

Mais au lieu de profiter de l'occasion qui lui était offerte, l'enfant se retourna vers les gardes en leur demandant s'il était possible d'avoir deux mères, en seulement quelques phrases il anéantit le mensonge de la Dame qui ne sembla même pas étonner. Elle profita d'un instant d'inattention de la part des gardiens pour se permettre de disparaître et ressurgir de nouveau...au bar.

"Se pourrait-il qu'en fin de compte elle apprécie ce genre de boisson ?" se questionna-t-il.

De l'autre côté le gamin semblait s'amuser à faire courir la rumeur que les soldats ici présent comptaient embarquer toute la clientèle, Storm ne put retenir un soupir moqueur lorsque le jeune garçon lui passa devant. Il s'arrêta quelques tables plus loin, et sur un simple coup de tête, déclencha une bagarre qui engloba également les gardes venu récupérer la peste. Il disparu aussitôt derrière le bar et se mit à boire,le pauvre risquait d'être surpris par le goût de la "bière".

Storm n'ayant toujours pas bouger, il ignora l'enfant et se retourna vers la Dame qui sirotait une nouvelle bière.

- Alors, cette gifle ? Soulagée ?! chuchota-il en souriant légèrement.

[Hj : A HsS > Possibilité de faire réagir mon personnage hein, c'est qu'un PNJ ^^
A Storm > Maintenant que je suis re, fais gaffe à ta peau xD ]

- Hé, désolé j'étais dans mes pensées, alors ce feu ?

Je tournai la tête vers le gars, qui était maintenant occupé à chercher sa cigarette, que je ne voyais pas non plus. Mes yeux retournèrent vers les étoiles, dans un vain espoir de retrouver des constellations. Mais j'étais trop loin de chez moi… C'était fou ce que la disposition des étoiles changeait d'un endroit à un autre ! Ici, il y avait normalement la constellation de…

- T'as vu ce ciel magnifique ?

Je sursautai à moitié et tournai la tête vers lui. En souriant, j'acquiesçai. J'étais assez avare de paroles… Surtout lorsque le ciel était aussi étoilé. La seule source d'éclairage provenait de l'auberge, et n'était pas très forte. On voyait donc parfaitement les étoiles, par une nuit sans nuage… La lune se levait légèrement à l'est et ne gâchait rien. Oui, c'était une belle nuit. Le gars à côté bougea légèrement, mais je ne quittai pas les étoiles des yeux. Quel était le nom de cet amas d'étoiles là-bas, déjà ? Je l'avais sur le bout de la langue…

- Au fait, c'est quoi ton prénom ?

Plus maintenant. Je tournai un regard agacé vers l'importun qui m'avait interrompu dans ma réflexion, et me souvint brusquement qu'au départ, il voulait du feu… Sans rien dire, je lui tendis mon briquet. Le briquet tout neuf que ma sœur jumelle m'avait offert pour nos 20 ans, avec mon prénom gravé dessus. Takeo… J'aimais bien ce prénom. Je levai la tête vers mon interlocuteur pour le regarder plus en détail.

- Et toi, c'est quoi le tien ?


Yuri se pencha pour ranger son instrument, et attrapa la bière qu'elle avait commandée. Une gorgée avalée, et elle se redressa pour étudier la salle. C'était le joyeux bordel depuis l'arrivée d'un gamin qui avait obligé le chef à arrêter ses comptes. De toute façon plus personne ne l'écoutait. Elle sourit discrètement et se rapprocha du comptoir. Elle attrapa un tabouret haut, s'assit dessus et s'adossa au bar. Là, elle avait une jolie vue du remue-ménage qu'il y avait. Elle avala une nouvelle gorgée de bière, regarda rapidement le chef et se concentra sur l'homme à sa gauche. Il discutait avec la bourgeoise qui avait essayé de se faire passer pour la mère du gamin, alors qu'elle n'en avait pas du tout l'âge… Et dire que certains ivrognes l'avaient crue. Yuri en soupira d'exaspération, et finit sa bière. Elle se tourna pour en commander une autre et surveiller toujours discrètement Storm. La discrétion… Sa spécialité.

Yann entra dans la taverne très animée, un tabouret passa davant ses yeux allant s'écraser sur le crane d'un ivrogne. L'aubergiste traina le corps de l'ivrogne, inconscient si non mort et l'amena à coté d'un corps qui lui était bien mort, une blessure ouverte le coupant quasiment entièrement. Il se dirigea vers le bar et évalua les différentes personnes de la taverne. Il était venu ici chercher bagarre et chercha le meilleur adversaire qu'il puisse trouver.

Une femme était au bar, à quelques mètres de lui. Bien habillé, avec une formidable parure de diamant. Il se dit qu'avec elle il pourrait aisément payer ses nombreuses dettes de jeux. De plus on voyait à ses yeux qu'elle ne craignait pas le combat. Cependant elle n'était pas armée et c'était une femme. Yann étant habité de principe il décida de changer de cible.

Un gamin était de l'autre coté du bar, Caché en train de boire une bière, surement ne souhaite il pas que ses parents sache qu'il boive à son âge. Il avait en effet à vu d'œil 14-15 ans et était en piteuse état. Aucun enfant ne devrait vivre ainsi, les parents devrait avoir honte.

Il balaya la taverne du regard, tous des ivrognes. Peu être pas, il vit un homme assis, une bouteille de vin rouge vide devant lui. Il était armé et savait probablement se battre, étant certainement à l'origine de l'homme mort qu'il avait remarqué auparavant. Il allait s'approcher de lui pour lui proposer un duel quand il aperçu des gardes. Au vue de ses précédent démêlé avec la justice il ne valait mieux pas les énervé. D'ailleurs ses deux imbéciles semblait eux aussi chercher quelqu'un plutôt que de faire leur travail et de tenter d'arrêter cette bagarre.

Quelle bande d'abruti, je ferais bien meilleur garde qu'eux pensa t-il.

Il décida finalement de s'asseoir avec sa "cible" et tenta de lancer la discussion

C'est souvent comme ça ici?

Après un moment de réflexion, je levai la tête et je fixais l'homme cracheur de feu, je ne remarquais pas tout de suite qu'il m'avait poser une question.

- Et toi, c'est quoi le tien ?

Je le regardai attentivement, j'hésitai à lui mentir, dire la vérité ou bien le remballer, mes yeux se dirigeaient vers le sol en direction de mes pieds puis je chuchotai :

- Cela ne te regarde pas dis-je avec un air moqueur.

Je rigolai pendant quelques minutes tout seul comme un vrai autiste, peut être que j'en étais vraiment un, mais c'est pas très rigolo pour les autistes. Je me ressaisis de suite, je ne sais pas ce que j'avais pu faire mais aujourd'hui c'est un jour de bonté car j'allai m'excuser de mon comportement parce que d'habitude je suis un être vilain, je lui dis :

- Bon, je rigole mec mon prénom à moi c'est Pitt Brad Pitt, ou bien tu peux m'appeler GoD dis-je en souriant.

Je pris le briquet tendu par l'homme cracheur de feu, sur son briquet il y avait quelque chose d'inscrit "Takao" je supposais donc que c'était son petit nom, je trouvais ça plutôt sympathique. Je rapprochai le briquet de ma bouche puis fit l'action pour qu'une flamme sorte, cette flamme était plutôt grande pour une flamme de briquet, elle à faillit brûler une mèche de ma frange, j'allumai ma cigarette puis rendis le briquet à Takao.

- Je suis un homme sans nom dis-je silencieusement

Je me levai lentement remis correctement mon chapeau puis je commençai à marcher sans savoir où aller en laissant derrière moi ce cher Takao je ne l'avais même pas remercié pour le feu, tant pis je ne veux plus faire marche arrière même si c'est juste à deux mètres. Je repris un souffle puis je me retourna, je me dirigeai vers Takao et lui dis :

- Merci pour ton feu encore une fois, je dois t'avouer un truc, c'est que en faite tu m'attires beaucoup et puis je ne connais pas ton orientation sexuelle mais voilà...

Cette fois ci c'était la bonne j'allais pouvoir le quitter mais très vite j'ai repensé à la vieille du bar, j'avais oublié de la payer, je re rentrai dans le bar me dirigeai vers un siège libre pour finalement m'asseoir.

- La vieille, une bière s'teup. Au fait t'as vu je suis revenu !

- Oui tout de suite, mais fais moi un plaisir arrête de m'appeler la vieille je ne suis pas vieille... Mais maintenant que vous êtes revenu vous allez pouvoir payer.

- Ouais ouais on verra ça tout à l'heure lors de l'addition, pourquoi tu veux pas que je t'appelle la vieille tu as genre 60 ans...

- Tenez votre bière, figurez vous que je n'ai que 49 ans...

- Merci. Bah, même à 49 ans on voit tes rides... La jeune...

Je regardais le décors du bar pour me rendre compte que tout cela était bien moche...

- Je ne suis ici que de passage.

L'homme avait l'ai tendu, le genre de mec qui est prêt à se battre. Yann pensa qu'il valait mieux essayer de le calmer afin d'affronter un adversaire calme, avec toutes ses capacité de réflexion.

-T'a une idée de ce qu'ils foutent les gardes? Pourquoi y a de l'action comme ça au juste.

A ce moment la, un homme envoya un coup de poing directement dans la face de Yann.
Ce dernier se releva, recrachant une dent

-Je peux? Dis Yann en prenant la bouteille de vin dans la main

avant même d'avoir reçu la réponse il explosa cette bouteille sur la tête de l'ivrogne l'ayant frappé. Voyant l'aubergiste s'approcher Yann lui dit de laisser et qu'il s'en occupé. Il traina l'ivrogne groggy avec les deux autres corps, le gratifiant au passage de quelques coup de pieds. Une fois arrivé aux deux corps, Yann saisit un couteau de cuisine qui trainait là. Il coupa alors dans la gencive et arracha une dent à l'homme qui lui en avait décroché une auparavant. Il alla s'asseoir à sa place et demanda à nouveaux ce qu'il se passé ici.

Luffy entrait au même moment dans cet endroit puant le vin et l'alcool . Des gens ce battaient entre eux , le jeune homme les regardaient d'un air de pitié puis allait s'assoir à une table au fond du pub , vers les individus en question . Il ne les cherchait pas du regards , ce n'était pas son but , il n'était que de passage ici , pour boire et manger . Par cette nuit d'hiver , il cherchait surtout la chaleur , l'aventure est formidable , mais quand il fait froid c'est autres choses . Luffy regardait les individus à coté de lui , c'étaient sans nul doutes des voyageurs , qui n'avait aucun sens des bonnes manières , puis il rigolait avant de dire ceci .

- Pitoyable ... Rire